Abattage du chêne menant au verger : la tronçonneuse est prête. Nettoyage, tri du bois et préparation du potager pour un jardin clair et vivant.
🪓 Avant de faire hurler la tronçonneuse
Avant de lancer la tronçonneuse, je prends toujours un moment pour observer le terrain. C’est une habitude : faire le tour, repérer les arbres à abattre, voir comment ils sont positionnés, sentir le vent et l’humidité du sol. C’est aussi ma façon de faire une pause avant l’effort.
Ce matin, la priorité, c’est le chêne qui barre l’accès au verger. Il est immense, mais il faut bien commencer quelque part. L’idée, c’est d’ouvrir le passage pour préparer les futures plantations.
🌲 Le chêne menant au verger
Ce chêne, c’est un repère sur le terrain. Il a longtemps protégé l’entrée du verger, mais depuis la tempête Ciaran, il penche dangereusement. Il menace les fruitiers déjà en place : un abricotier et un prunier.
Impossible de laisser les choses comme ça. En plus, il faut de la lumière pour le futur potager. Les légumes n’aiment pas trop l’ombre, alors autant agir maintenant.
🌳 Observation avant l’abattage
Avant d’allumer la tronçonneuse, j’observe encore une fois. C’est une question de sécurité, mais aussi d’organisation. J’analyse la direction de chute, les obstacles, et l’espace de repli.
Je vérifie aussi le matériel : tronçonneuse affûtée, chaîne bien tendue (pas trop cette fois !), casque, gants et pantalon de protection. Mieux vaut perdre dix minutes à préparer que risquer une blessure.
⚙️ Le moment de vérité : abattage du chêne
Quand la tronçonneuse démarre, tout se tait autour. Le bourdonnement remplit l’air, et le tronc répond avec ses vibrations sourdes.
Je trace la première entaille du côté de la chute, puis la coupe principale. Quelques secondes plus tard, le chêne s’incline, puis tombe dans un grand craquement. C’est toujours un moment impressionnant.
Un arbre, c’est du poids, du volume, de la vie aussi. On le coupe par nécessité, pas par plaisir. Mais il faut avancer.
🌿 Le chêne au sol : place au débitage
Une fois au sol, le travail commence vraiment. Les grosses branches, je les coupe en sections régulières. Celles-là serviront plus tard :
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Pour des poteaux de clôture.
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Pour construire une cabane au fond du terrain.
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Ou encore pour créer des barrières naturelles.
Les morceaux plus petits seront transformés en bois de chauffage. Rien ne se perd : chaque partie de l’arbre aura son utilité.
🍂 Organisation du chantier et tri du bois
Je trie toujours au fur et à mesure, c’est plus simple. Les troncs d’un côté, les branches fines de l’autre. Les copeaux et débris seront compostés ou utilisés en paillage.
Le chantier avance à bon rythme, et plus le terrain se dégage, plus je vois clair sur la suite.
💬 « Un chantier bien rangé, c’est du temps de gagné. »
🌾 Préparer l’espace pour le verger et le potager
Le but final, c’est d’aménager un verger fonctionnel et lumineux. Le potager demandera de l’espace et du soleil.
Au départ, je pensais planter une quinzaine de fruitiers. Finalement, une dizaine suffira largement. Même sept arbres bien placés, c’est déjà un beau verger.
L’idée, c’est qu’ils puissent respirer, ne pas se gêner, et éviter la propagation des maladies.
🍑 Les futurs fruitiers du verger
Les projets de plantation commencent à prendre forme.
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L’abricotier et le prunier sont déjà en place.
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Un ou deux actinidiers (pour les kiwis, bien sûr).
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Deux figuiers trouveront leur coin, sans oublier deux ou trois noyers.
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Quant aux kakis, on verra plus tard selon la place et le climat.
L’essentiel, c’est de planter par variétés par deux pour assurer la pollinisation. Trois, ce serait trop, surtout pour un terrain limité.
🌿 Protéger le verger avec des haies sèches
Avec le bois restant, je compte fabriquer des haies sèches. Ces structures naturelles permettent de :
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Délimiter les zones (verger, potager, passage).
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Créer des abris pour les petits animaux.
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Empêcher les cervidés de venir grignoter les jeunes arbres.
Et puis, une haie sèche, c’est joli, rustique, et ça respecte l’équilibre du terrain.
💬 « Chaque branche coupée peut encore servir. »
🔨 Nettoyage, débroussaillage et fin de journée
Quand tout le bois est trié et les grosses sections mises de côté, je passerai plus tard à la phase de débroussaillage.
Le terrain reprendra forme. On verra à nouveau le sol, les contours du verger, le passage dégagé.
C’est physique, bien sûr, mais tellement satisfaisant. À la fin de la journée, le chantier respire. Et moi aussi.
Je termine avec la chaîne de la tronçonneuse : elle était trop serrée, il fallait la détendre. Un petit réglage avant de tout ranger.
🌅 Bilan du chantier et projets à venir
Le chêne abattu, le passage vers le verger dégagé, et un bon stock de bois prêt à être réutilisé.
La prochaine étape ?
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Finir de débiter les dernières sections.
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Mettre en place les premiers poteaux.
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Commencer le plan du verger sur papier, avec les zones nommées pour s’y retrouver.
Petit à petit, le projet prend forme. Il y aura encore du travail, mais chaque journée apporte son lot d’avancées.
💬 « On ne construit pas un verger en un jour, mais chaque arbre posé est une promesse. »
🔄 Conclusion : un chantier vivant et motivant
Ce chantier n’est pas qu’une corvée, c’est une aventure.
Chaque arbre tombé ouvre de nouvelles perspectives. Chaque tronc débité devient une ressource.
L’objectif n’est pas seulement d’aménager un terrain, mais de créer un lieu vivant, où potager et verger cohabitent, protégés par les haies et nourris par le sol.
La tronçonneuse s’est tue pour aujourd’hui, mais le chantier, lui, continue.
Et moi, je sais que demain, j’aurai encore cette envie de retourner sur le terrain, d’écouter la forêt et de faire avancer le projet, morceau par morceau.
💬 « La patience, l’organisation et le respect du bois font la réussite du chantier. »
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