🐙 Découvrez où et quand pêcher le calmar dans les ports : spots, cannes, turluttes, montages et conseils signés Capitaine Jack ! 🎣
🎣 Pêcher le calmar : techniques, montages, turluttes et astuces
Pêcher le calmar (ou encornet) est une aventure à part entière, à la fois subtile et passionnante. Dans les eaux bretonnes ou ailleurs sur nos côtes, on peut réussir de belles sorties si l’on connaît quand pêcher le, où pêcher le, et surtout comment pêcher le efficacement. Je partage ici des bases, des astuces et ce que montrent les sources spécialisées pour maximiser ses chances en mer.
🕰️ Meilleurs moments pour pêcher le calmar
Le calmar est plus actif à la tombée de la nuit et aux premières lueurs de l’aube, surtout en été. En effet, les céphalopodes remontent vers la surface pour chasser, ce qui les rend plus accessibles. C’est donc à ces heures calmes et lumineuses que l’on peut pêcher le plus efficacement.
Quand les températures baissent, ils se rapprochent parfois des côtes, rendant les digues, quais et zones portuaires particulièrement intéressantes. De plus, au début et à la fin de la saison estivale, on observe souvent une belle activité en surface. Autrement dit, pour bien pêcher le calmar, il faut surveiller les cycles lumineux et les changements de température.
🌊 Où pêcher le calmar : zones à explorer
Pour pêcher le calmar, mieux vaut cibler des zones précises plutôt que de lancer au hasard. Les meilleurs spots sont souvent :
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Les entrées de ports, digues et jetées éclairées la nuit : la lumière attire les petits poissons, et donc les calamars.
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Les côtes rocheuses et enrochements : parfaits pour les calamars qui aiment se dissimuler dans les reliefs.
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Les zones de pentes douces ou tombants : idéales pour suivre les calamars en mouvement.
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Les ports abrités, quand la mer est calme, où l’on peut souvent pêcher le calmar à quelques mètres seulement du bord.
Ainsi, pour bien pêcher le calmar, il faut comprendre ses habitudes et repérer les endroits où il chasse naturellement.
🎣 Quel matériel choisir pour pêcher le calmar
Pour pêcher le calmar, un matériel précis s’impose, car la finesse et la sensibilité priment sur la puissance.
Cannes :
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Longueur idéale : entre 2,40 m et 2,70 m.
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Action semi-parabolique ou pointe souple, pour percevoir les touches légères.
Moulinet :
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Taille 2500 à 3000, fluide et équilibré.
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Frein progressif pour éviter les décrochages.
Fils et bas de ligne :
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Tresse fine (10 à 15/100) pour la sensibilité.
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Bas de ligne fluorocarbone de 1,5 à 2 m pour la discrétion.
Enfin, pour pêcher le calmar efficacement, privilégie les agrafes rapides : cela te permettra de changer de turlutte sans perdre de temps.
🪝 Turluttes : choisir les bons leurres
La turlutte, ou calamarette, est le leurre incontournable pour pêcher le calmar.
Elle se compose d’un panier d’hameçons sans ardillon et existe en deux versions principales :
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Turlutte plombée : idéale pour descendre rapidement.
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Turlutte flottante : parfaite pour les animations plus lentes ou en surface.
Certaines animations, comme la technique japonaise du bichi-bachi, donnent de très bons résultats. C’est une animation verticale rythmée, qui imite une proie blessée — irrésistible pour les calamars curieux.
🧩 Les montages efficaces pour pêcher le calmar
Voici les montages les plus utilisés pour pêcher le calmar selon les conditions :
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Montage direct : simple, réactif, idéal depuis le bord.
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Montage drop shot / tataki : permet d’ajuster la hauteur de pêche et de varier les animations.
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Montage double turlutte : deux turluttes de couleurs ou tailles différentes pour augmenter les chances.
Pour plus d’efficacité, fais des pauses entre les tirées. Le calmar attaque souvent à ce moment précis.
🎨 Couleurs de turluttes : adapter selon la lumière
Le choix des couleurs influence énormément la réussite.
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En eau claire et sous forte luminosité, choisis des teintes naturelles : vert, bleu, gris.
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En eau sombre, mer agitée ou ciel couvert, opte pour des turluttes phosphorescentes ou vives : rose, orange, rouge.
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De nuit, une turlutte UV ou luminescente fera la différence.
Changer de couleur toutes les 15 minutes peut parfois tout débloquer. C’est une règle d’or quand on veut vraiment pêcher le calmar efficacement.
🕵️ Conseils pratiques et repères visuels
Cherche des traces d’encre sur les rochers ou le sol : c’est souvent un signe qu’ils chassent dans le coin.
De plus, observe la mer : la présence de poissons fourrage ou de légères phosphorescences indique une zone active.
Varie aussi la hauteur d’animation pour localiser le banc. Et surtout, ne ferre pas trop fort : les calamars se décrochent facilement.
🛥️ Pêche du calmar : bord ou bateau ?
Pour pêcher le calmar, deux approches sont possibles :
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Depuis le bord : digues, jetées et ports éclairés. Idéal le soir, sur des fonds de 5 à 30 mètres.
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En bateau : plus de mobilité, possibilité de pêcher jusqu’à 100 mètres de fond, mais pas en Bretagne hein !.
En embarcation, tu peux combiner plusieurs turluttes et varier la profondeur, ce qui permet souvent de trouver plus rapidement les calamars actifs.
🌅 Exemple de session type
Une soirée calme, mer légèrement agitée. Je me positionne à une vingtaine de mètres d’un tombant.
Je commence par pêcher le calmar avec une turlutte verte naturelle, puis, au bout de quelques minutes, je passe sur une rose phosphorescente. Après quelques tirées en bichi-bachi, la touche arrive — légère mais franche.
Je ferre doucement, sans forcer. En surface, le calmar expulse un nuage d’encre noire : signe qu’il est bien pris. Et toujours, avant de le mettre à bord, je le laisse se vider dans l’eau.
💡 Astuces finales pour réussir à pêcher le calmar
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Utiliser une lampe frontale douce ou une lampe UV pour attirer la curiosité.
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Ne pas insister trop longtemps au même endroit.
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Préparer plusieurs turluttes de tailles et couleurs différentes.
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Relâcher les petits individus pour préserver la ressource.
Avec un peu d’observation et de patience, pêcher le calmar devient plus qu’une simple partie de pêche : c’est une véritable rencontre entre la mer et le pêcheur.
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